Submissions

Je vous remercie de m'avoir invitée à vous parler aujourd'hui des progrès que le Canada accomplit pour devenir un pays exempt d'obstacles. Il est toujours compliqué de parler d'accessibilité à n'importe quel ordre de gouvernement, car les responsabilités sont séparées. Cependant, la vie des personnes handicapées ne fonctionne pas de cette manière. Je crois que le ton donné par le gouvernement fédéral a des effets sur d'autres domaines d'influence. Par conséquent, je crois qu'il est de votre devoir de placer la barre bien haut et de vous attendre à ce que tous les autres respectent au moins cette norme.

Merci pour l’occasion de m’adresser au Comité sénatorial permanent des finances nationales le mardi 14 juin, dans le cadre de vos délibérations sur le projet de loi budgétaire omnibus, C-19. J’espère clarifier ci-dessous toutes les questions sur lesquelles vous souhaitiez en savoir davantage.

Afin que la Prestation canadienne pour les personnes handicapées (PCPH) soit disponible pour les personnes handicapées admissibles dès que possible, nous demandons au gouvernement du Canada d’engager 10 milliards de dollars la première année pour offrir cette prestation, avec une augmentation de 2 milliards de dollars par an jusqu’à ce que les coûts supplémentaires liés au handicap soient couverts.

J'ai eu le privilège de prendre l'avion à quelques reprises. C'est toujours extrêmement stressant, et mon fauteuil roulant subit habituellement des dommages quelque part. Je pourrais vous donner une liste de choses qui me sont arrivées, mais je vais me concentrer sur un événement majeur.

J’aimerais me concentrer sur une petite partie de l’énorme projet de loi à l’étude, soit la partie 1(e) du résumé, qui porte sur l’élargissement de l’admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées, le CIPH.

Cette section du projet de loi prévoit un élargissement de l’admissibilité en ce qui concerne les fonctions mentales et les soins thérapeutiques essentiels. On estime que cela permettra à 40 000 personnes handicapées de devenir admissibles. Nous appuyons fermement ce type d’élargissement. Cependant, à bien des égards, il s’agit d’une façon de contourner les problèmes. Le CIPH est un moyen imparfait d’aider les personnes handicapées à vivre dans la dignité et l’autonomie.

Je suis une femme handicapée qui vit avec la sclérose en plaques à Kelowna, en Colombie-Britannique. Ma maladie est parfois agressive et elle est assez avancée. J'utilise un fauteuil roulant motorisé. Je ressens une grande fatigue et des douleurs parfois intenses. Cependant, j'ai une excellente qualité de vie.